Chapitre 16

 

 

 

 

Mais Lu Cang n'avait clairement pas apprécié sa gentillesse. Après un moment d'hébétude, il comprit rapidement les circonstances. ---Il se leva et s'assit sur le lit. Ses yeux ne voulaient même pas jeter un coup d'œil sur Jing, il changea plutôt son attention pour regarder l'intérieur du lit.

 

"Où sont Cao Xin et les autres ?" Il demanda.

 

"Je les ai envoyés à Hangzhou." Il était rare que Jing soit aussi honnête, probablement parce qu'il pouvait clairement voir le regard fatigué sur le visage de Lu Cang.

 

Lu Cang attrapa les vêtements jetés sur le côté du lit et les mit. Sans même regarder Jing, se diriger vers la porte était tout ce dont il se souciait.

 

"Où vas-tu ?" Jing perdit son sang-froid et se mit en colère. Il était pleinement conscient que sa patience était déjà poussée à bout. Il se leva et bloqua le chemin vers la porte, demandant d'un ton rigide.

 

"Je veux retourner à Hangzhou." Lu Cang alla directement à la porte, sans se soucier que Jing bloquait le chemin, alors il finit par se cogner contre la poitrine de Jing.

 

Jing utilisa rapidement ses deux mains pour tenir et étreindre Lu Cang : "Tu n'es pas autorisé à aller n'importe où. Comporte-toi et reste docilement ici."

 

Ses mains caressaient activement le dos de Lu Cang pour le réconforter. ---C'était ce que Lu Cang préféré. Chaque fois que Jing lui faisait ça, il ne pouvait s'empêcher de gémir de bonheur.

 

Cependant, cette fois, Lu Cang était dégoûté, il esquiva et se déplaça latéralement, glissa et se libéra de son sein.

 

"Ne me touche pas ! Va juste t'accrocher à ta couronne."

 

Jing, qui n'avait jamais vu ce genre de dégoût dans les yeux brillants de Lu Cang, fut stupéfait pendant un moment. Inconsciemment, il laissa Lu Cang s'échappé de son étreinte.

 

Tous les deux se regardèrent comme s'ils regardaient un étranger. Enfin, Jing soupira et adoucit son ton : "Xiao Cang, ne sois pas insensé, d'accord ? Je réalise que ma punition plus tôt est allée un peu trop loin, je ne peux pas te blâmer si tu es en colère. Mais tu m'as vraiment fait perdre la face, m'as rendu incapable de reculer de bonne grâce devant mon sujet. S'il te plaît, ne soit pas comme ça, d'accord ?"

 

Si ce n'était pas à cause de sa bouche qui lui faisait mal comme l'enfer à cause de la peau coupée de sa langue, Lu Cang aurait depuis longtemps lâché un torrent de mots injurieux.

 

Mais pour l'instant, il ne pouvait choisir que les mots les plus cinglants à prononcer : "Fous le camp !"

 

Ses yeux étaient très froids. Jing manqua et aspira soudainement au Lu Cang de ces jours précédents : depuis les jours où, peu importe à quel point il était en colère contre Jing, ses yeux le regardaient toujours avec cette flamme non éteinte. ---Ses yeux qui se remplissaient d'amour mélangé avec le désir ardent pouvaient toujours rendre Jing certain de son amour.

 

Mais à ce moment précis..... Les yeux de Lu Cang étaient sobres et calmes, clairs et brillants, comme si cette petite graine de feu s'était éteinte.

 

"Non !!" Jing commença à paniquer. Il était énervé. Cependant, il se retint toujours de ne pas proférer d'excuses.

 

Il chargea Lu Cang et le pressa contre le lit. Sa main tâtonnait et caressait les fesses sensibles de Lu Cang.

 

"Si tu veux le faire, alors fais-le ! Mais n'imagine pas qu'il soit possible pour moi de te pardonner !" Lu Cang était allongé, droit, froid et raide. Jing perdit immédiatement son intérêt en voyant Lu Cang de glace et rigide.

 

"Que veux-tu exactement ?!" Jing explosa finalement. Il cria et rampa vers Lu Cang. ---Bien que Lu Cang était censé faire tout son possible pour se retenir, néanmoins, les caresses de tout à l'heure avaient manifestement attisées la douleur de sa blessure à la bouche. Même s'il résistait avec beaucoup de difficulté de ne pas crier, ses yeux devinrent blancs comme s'ils exprimaient la douleur.

 

"Je ne veux rien. Laisse-moi partir, c'est fini !" ces deux mots servirent juste de couteau pour rompre le lien entre les deux. Même Jing se sentit poignardé par ces mots et trembla de la tête aux pieds.

 

"Conneries !! Qui a permis ça !?" Indépendamment de son éducation, Jing rugit de manière inattendue dans un langage vulgaire. Il était déjà consumé par sa colère.

 

"Tu me l'as dit toi-même ! En utilisant toi-même cette action, tu me l'as dit ! Je pourrais être négligent quelle que soit la manière dont tu me traites, mais je ne te pardonnerai certainement pas de traiter mes Frères de cette façon ! Depuis le début, tu ne m'as jamais pris au sérieux, mais je me suis toujours convaincu que c'était à cause de ton statut spécial. C'est ma propre stupidité ! Pour une personne comme toi, il n'y a aucun moyen que tu puisses aimer quelqu'un ! Sans parler de m'aimer... A tes yeux, je ne suis qu'un petit jouet. C'est juste que par rapport à ces Concubines Royales, je suis juste un peu plus frais et plus unique...." Parlant trop, la blessure dans sa bouche commença à s'ouvrir de nouveau. Du sang frais s'échappa et coula du coin de sa bouche. Lu Cang essuya durement la tache de sang. Ferma fortement la bouche et se tut.

 

"C'était... C'était seulement..." Jing ne savait pas comment fournir une explication pour se défendre. Dans ce monde, il n'y avait pas un seul problème dont il se souciait. ----Il n'avait fondamentalement pas besoin de s'expliquer devant qui que ce soit. Si bien que lorsqu'il lui fallut donner une explication, il ne put trouver les mots.

 

"Les beaux hommes sont nombreux dans ce pays. En fait, Zhang n'est pas si mal lui-même." Lu Cang regarda Jing, le Jing ne pouvant pas parler s'agitait encore plus. Lu Cang commença à choisir avec soin les mots accusateurs qui, il le savait, blesseraient Jing : "Ou avez-vous déjà couché ensemble ? Il me déteste, mais c'est parce qu'il est jaloux de moi. Hmph, pourquoi devrait-il l'être... --Je n'étais rien de plus qu'un animal de compagnie mâle insignifiant. Dans un mois, tu te lasseras de moi... Hmph... Quoi me considères-tu ? Pas plus que n'importe quelle pêche raffinée, ou un accessoire pour n'importe quel Roi."

 

Lu Cang n'eut aucune chance de terminer son discours. Jing, dont tout le visage était rouge - devenant pâle à cause de son discours dur - balança sa main qui atterrit sur le visage de Lu Cang.

 

"Tais-toi !!"

 

Jing ne pouvait plus supporter d'entendre Lu Cang insulter son amour envers lui comme ça. De l'autre côté, Lu Cang pensait que Jing était en colère à cause de la honte de ses paroles conscientes. ---La chaleur de sa joue était comme une brûlure. Il inclina la tête, sans expression.

 

Jing regretta un peu ses actions, mais sa haute estime de soi ne lui permettait pas de prononcer les trois mots : "Je suis désolé."

 

Il pouvait voir la rage dans les yeux de Lu Cang s'accumuler et s'approfondir. Sa respiration devint bruyante et lourde de façon incontrôlable, la chaleur brûla progressivement et forma une flamme. ---Il sauta soudainement du lit, attrapa une bassine en porcelaine à côté de lui et l'a jeta sur Jing. "Va te faire foutre. Va en enfer !"

 

---- Comme un cadavre vivant, Jing, stupéfait, ne put bouger et fut incapable d'éviter le bassin en porcelaine - dont la vitesse n'était en fait pas si rapide du tout pour frapper directement sa tête.

 

En regardant le sang frais jaillir du front blanc comme neige, coulant sur tout le visage, ainsi que dans les yeux terrifiants et effrayants de Jing, Lu Cang fut choqué au point qu'il recula involontairement de plusieurs pas avant de tomber et de s'asseoir sur le bord du lit.

 

"Votre Majesté...."

 

"Votre Majesté, allez-vous bien ?" Le bruit fort et terrible attira les Gardes du corps Impériaux. Témoin du visage de Jing couvert de sang frais, debout sans rien dire, ils furent tous stupéfaits à la fois.

 

Jing ressemblait à un envoyé spirituel de l'enfer. Il agita la main pour donner l'ordre : "Venez, arrêtez Lu Cang !" Les Gardes du corps Impériaux se précipitèrent vers Lu Cang encore abasourdi et l'attachèrent étroitement.

 

"Votre Majesté, comment traiter avec le Lord Lu ?" Compte tenu des circonstances actuelles, la blessure que Lu Cang avait infligée à Jing valait au moins dix peines de mort en exposant le cadavre au soleil puis le coupant en mille morceaux pour pourrir dans le désert.

 

Jing semblait incapable d'y réfléchir à fond pour le moment. Au bout d'un long moment, il ordonna de sa voix grave : "Emmenez-le à la garde à vue de la prison judiciaire de Dali Si. Occupez-vous-en plus tard."

 

Après avoir été stupéfaits par l'ordre, les Gardes du corps Impériaux médusés prirent l'ordre. Laissant Jing derrière, seul, assis, dévasté dans sa chambre. Il laissa le sang de son front continuer de couler.

 

..........

 

"Lord Lu..." Dans la prison judiciaire de Dali Si, ----Cet endroit, depuis l'antiquité était le lieu de détention des proches de l'Empereur. Enfermé dans cette profonde cellule de prison, sombre et humide, qui savait combien de descendants de l'Empereur avaient versés des larmes pour ce traitement injustifié dans cet endroit solitaire.

 

Appuyé contre le mur tacheté, Lu Cang regarda fixement la lumière en forme de haricot. Il fit la sourde oreille à l'appel du côté extérieur de sa cellule.

 

 "Lord Lu !" Liu Zhong Tang n'eut d'autre choix que de sourire impuissant. Il ouvrit la porte de la prison et s'invita à entrer. En effet, en tant que ministre des huissiers de justice de Dali Si, Liu Zhong Tang, autant que son poste le lui permettait, dans la limite de son pouvoir, avait montré sa considération à l'égard de Lu Cang qu'il n'avait rencontré qu'une fois, simplement parce qu'ils s'étaient bien entendus lors de leur première rencontre.

 

Il avait également entendu parler de la situation difficile de Lu Cang qui avait commis un péché désastreux aux yeux de la nation. À part soupirer de regret car "être proche de l'Empereur, c'est être proche d'un tigre", il ne pouvait que secrètement s'inquiéter pour l'avenir et le sort de Lu Cang.

 

Tout le royaume était agité à cause de la manière lente et tardive de Jing à punir le criminel qui avait commis ce grave péché. Toutes sortes de commentaires et de rumeurs s'étaient répandus comme des feux de forêt. Jing, comme s'il avait complètement oublié cette question, bien qu'il avait la tête enveloppée dans un bandage, entrait et sortait avec insouciance du Palais comme d'habitude, discutant des affaires gouvernementales comme d'habitude, à tel point que... Il commença même sa visite Royale aux concubines longtemps non visitées.....

 

"Lord Lu. Il y a un visiteur du Palais...." Il y avait encore quelqu'un qui suivait derrière Liu Zhong Tang. C'était une personne qu'il n'avait pas vu depuis un moment, le commandant des Gardes Impériaux, Ding Peng.

 

"Ah.. Sir Ding....." Lu Cang fut clairement surpris, il s'assit tout de suite.

 

Ding Peng ne montra aucune émotion sur son visage. Il s'assit sur le banc à côté de Lu Cang. Regardant Liu Zhong Tang : "Seigneur Liu..."

 

"Ah... Alors je me retirerai d'abord." Liu Zhong Tang était vraiment sensé. Il se releva légèrement et les laissèrent seuls.

 

"Sa Majesté m'a laissé venir vous voir." Ding Peng alla droit au but.

 

Lu Cang ouvrit légèrement la bouche pour dire quelque chose. ---Même s'il pouvait deviner que si Jing ne l'avait pas ordonné, qui aurait le courage de venir lui rendre visite dans cette prison. Néanmoins, entendre Ding Peng le dire sans ambages à voix haute, un chagrin incommensurable le fit soupirer.

 

"Il... Comment va-t-il ?" Lu Cang baissa la tête et demanda doucement.

 

"Sa Majesté va très bien. La concubine Jiang du Palais arrière vient d'ajouter un nouveau Prince pour Sa Majesté." La grossesse de la concubine Jiang était quelque chose qui s'était passé avant même que Lu Cang n'entre dans le Palais, mais néanmoins, entendre ce genre d'informations, n'empêchait pas Lu Cang de se tortiller et de se tordre la bouche.

 

Il avait dû recommencer ses visites Royales à ses Concubines Royales. ---Ce genre de choses n'avaient déjà plus rien à voir avec lui.

 

"Sa Majesté veut que je vous demande si vous avez toujours l'intention de retourner à Hangzhou ?" Les paroles que Ding Peng venait de lui dire furent comme une nouvelle explosive.

 

"Quoi ?!" Lu Cang, surpris, lâcha sous le choc.

 

"Sa Majesté a décrété, je dois amener le Lord Lu à Hangzhou pour rattraper ses Frères." Ding Peng se leva, mettant ses mains en coupe pour montrer son respect.

 

C'était tout ce qu'il avait toujours souhaité---- Mais maintenant, ayant son souhait exaucé sous ce genre d'ordre assigné, il ne pouvait pas ressentir la moindre once de bonheur. Mais avait-il de meilleures options pour le moment ?

 

Il ne pouvait pas revenir en arrière ! ---Déjà devenu le sujet de conversation de la ville après avoir créé une telle agitation, il ne pouvait plus revenir en arrière et rester aux côtés de cette personne honorable.

 

Puisqu'on en était arrivé là, n'était-ce pas la meilleure option de retourner dans sa ville natale.

 

Il hocha silencieusement la tête. Lu Cang demanda doucement à Ding Peng : "Et ici...."

 

Ding Peng secoua la tête : "Lord Lu n'a pas à s'inquiéter. Sa Majesté a trouvé un bouc émissaire qui vous ressemble, pris parmi les condamnés à mort..."

 

C'était tellement la façon dont Jing traitait les choses. ---Lu Cang ne put contenir un rire amer.

 

Jing était ce genre d'homme, il appréciait sa position et avait la plus haute estime de soi, mais n'abandonnerait pas non plus son sentiment romantique. ----Était-ce une chance ou une malchance pour Lu Cang de l'aimer comme il était ?

 

Il n'avait déjà pas le temps de s'apitoyer sur lui-même. Comment Lu Cang pouvait-t-il réfléchir profondément à cette question insignifiante. Il rangea rapidement ses vêtements du haut de son corps, et avec Ding Peng, il sortit de la prison dans laquelle il avait été enfermé pendant presque un mois.

 

..........

 

Sous sa pression constante et persistante, Ding Peng lui dit finalement où il avait amené ses Frères à Hangzhou, ainsi ils se séparèrent à l'extérieur de la ville de Hangzhou.

 

Avec la direction que Ding Peng lui avait donnée, Lu Cang trouva finalement la maison où ses Frères habitaient alors qu'ils étaient à Hangzhou. ----Une grande maison commune de propriétaire, avec sa grande cour. On aurait dit que Jing n'avait pas complètement maltraité ses Frères.

 

Incapable de cacher son excitation car très bientôt il rencontrerait ses Frères, Lu Cang dès qu'il vit la grande porte enduite de peinture noire, se précipita et vola, dans le Manoir sans même remarquer que sur la porte, il y avait des sortes de lanternes blanches accrochées, ---C'était pour symboliser la famille du défunt.

 

Ce ne fut qu'après avoir atterri dans la grande salle d'invités qu'il sentit faiblement que quelque chose n'allait pas. ---Au milieu de la salle d'invités, une voix misérable faisait de faibles sons de pleurs. C'était la façon pour la famille de pleurer leurs membres décédés.

 

Tout son être se figea de la tête aux pieds. Il n'arrivait pas à trouver un moyen d'entrer dans la salle des invités. ---Il vit que Cao Xin et chacun de ses Frères portaient des vêtements de deuil. Agenouillés, face au portrait accroché au mur. Ils pleuraient misérablement à tue-tête.

 

Ciel !! Les yeux de Lu Cang devinrent flous. Il ne pouvait même pas voir clairement qui était la personne sur cette photo. Il s'envola et attrapa Cao Xin : "Frère Xin, qui ?! Qui est mort ?!"

 

Cao Xin le regarda avec des yeux injectés de sang. Tout d'un coup, comme s'il voyait un fantôme, ses yeux s'écarquillèrent, puis il cria à voix haute de manière inattendue avant de s'évanouir.

 

Lu Cang était vraiment perdu. Il était entouré de tous ses Frères, ---Ses vêtements étaient tirés par un Ge Qing déconcerté. Après s'être pincé, Ge Qing frissonna finalement et dit : "Mon Dieu, Grand Frère, n'as-tu pas été tué par ce dirigeant stupide et complaisant ? Nous avons tous pensé à aller dans la Capitale Impériale pour te venger."

 

Enfin, Lu Cang put clairement voir l'image d'une personne tenant une épée à double tranchant, ce n'était autre que lui-même. Il fut aussitôt stupéfait : "Quoi ?! Qui a dit que j'étais mort ?"

 

"Marquis Lu Cang, avait l'intention de mépriser le monarque, Exécuté !" Ge Qing lui montra le verso d'un papier de notification jaune avec ces quelques mots sur Lu Cang écrits dessus.

 

Lu Cang se rendit immédiatement compte que c'était le bouc émissaire. Racontant activement à ses Frères l'histoire complète du début à la fin. Après cela, les Frères finirent par croire qu'il n'était pas un esprit vengeur qui était revenu dans le royaume des vivants pour se venger. Ils arrachèrent immédiatement leurs vêtements de deuil, allèrent vers Lu Cang et l'entourèrent, demandant ceci et cela sans cesse.

 

"Alors, Grand Frère, tu retournes au Palais ?" Celui qui reprit finalement conscience, Cao Xin, ne put s'empêcher de demander cela quand il entendit que Jing avait volontairement laissé Lu Cang retourner à Hangzhou.

 

"Comment pourrais-je ?" Lu Cang rit un peu. "Maintenant, je suis un homme mort. Il peut être soulagé et gérer paisiblement son trône. Tout le monde en passe par là. Comment serait-il possible de penser à revenir en arrière ? En y repensant, c'était une chose vraiment stupide à faire, pour moi, un inconnu sans aucun mérite, d'être avec lui. En regardant d'autres hommes prendre une femme et avoir des enfants, en regardant les autres qui sont profondément amoureux et vivent ensemble jusqu'à un âge avancé. Moi, à ce stade, je suis encore laissé pour compte, sans famille ni biens. Comme ça, comment puis-je me considérer comme un homme ?"

 

"J'ai une compréhension complète maintenant. Dès le début, je n'aurais jamais dû m'engager, c'était une relation vouée à l'échec. Si je ne profite pas de cette occasion pour rompre et faire le ménage dans mon cœur, ---Je n'ai plus besoin de vivre cette vie étouffante et ennuyeuse. Il n'a pas non plus à s'inquiéter que je ruine sa réputation d'Empereur majestueux. Tout le monde peut être à l'aise !" Lu Cang se plaça parmi ses Frères qui s'étaient sincèrement occupés de lui. Il ne put s'empêcher de dire tout ce qu'il avait à dire d'un coup.

 

"Oui, c'est vrai. Le surnom de Grand Frère est "l'Aigle" après tout. Alors tu devrais vivre librement ! Qu'est-ce qui se passe avec cet Empereur ennuyeux et infect ?"

 

"C'est bien que notre Grand Frère soit de retour. Ensemble, nous pouvons trouver une forteresse dans la montagne pour nous installer. Au diable l'Empereur ! Au diable la noblesse ! Grand Frère, tant que tu seras avec nous, ce sera plus qu'assez !"

 

En un clin d'œil, la grande salle des invités se remplit d'ovations. Tout le monde parlait en même temps, acclamant le retour de Lu Cang.

 

Se retrouver au milieu de cette chaleureuse amitié, lui fit repenser à l'amour qu'il avait pour Jing et aux compromis qu'il avait dû faire pour rester à ses côtés. Lu Cang ne pouvait empêcher l'incommensurable amertume de jaillir de ses pensées. Il laissa presque couler ses larmes.

 

Cao Xin était conscient de ses graves fluctuations d'humeur. Il leva la main pour empêcher tout le monde de continuer leurs bavardages bruyant : "D'accord, d'accord ! Grand Frère a fait tout le chemin depuis la Capitale Impériale pour nous rejoindre. Il doit être épuisé."

 

"Vous êtes aussi tous fatigués d'avoir pleurer, maintenant allons nous reposer. Ce soir... en ville, nous dinerons et trouverons des filles pour nous amusez !" Tout le monde cria joyeusement "Wa !" voulant ainsi effacer l'événement malheureux récent.

 

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