Chapitre 17

 

 

 

 

...... Sans même s'en apercevoir, la saison avait changée passant de la fin de l'automne au début de l'hiver. Cela faisait un mois entier depuis que Lu Cang avait quitté la Capitale Impériale.

 

Au cours de ce mois, Lu Cang avait passé son temps à jouer à sa guise avec ses Frères. Le temps qu'il avait passé avec eux a panser et réparer son cœur et son âme, l'aidait à mettre de côté ses pensées tristes pour Jing.

 

La ville de Hangzhou était vraiment le pays de tous les festins et réjouissances. Chaque jour était une vie paisible remplie de bon vin, de plats délicieux et de bien d'autres divertissements. S'était comme si Lu Cang avait retrouvé sa fierté d'homme perdue depuis longtemps. Il avait restauré son esprit héroïque d'antan et reprit son statut de Roi des bandits de la montagne. En ce qui concerne ce Jing, qui était heureux d'explorer son cœur fragile, il l'avait enfouit au plus profond de son cœur. Si profond comme s'il l'avait déjà oublié.

 

Grâce à la persistance de ses Frères à jouer les entremetteurs, Lu Cang avait rencontré certaines des beautés renommées de Hangzhou, mais pour le moment, Lu Cang n'avait honnêtement aucune intention de se marier et de fonder une famille. Au lieu de cela, il était très heureux de faire la connaissance de plusieurs courtisanes célèbres et aimait boire avec elles. Elles avaient une disposition de vie audacieuse et sans inhibition, elles estimaient et vénéraient également une personne moyenne comme Lu Cang. A l'arrivée, il aurait toujours une valeur de cent mille ferveurs chaleureuses. Lentement, toute la fierté masculine et le respect de soi de Lu Cang, autrefois piétinés et brisés, étaient restaurés par leur enthousiasme.

 

Comparé à l'hiver chaud dans la ville de Hangzhou, l'hiver dans la Capitale Impériale était apparemment beaucoup plus froid et rude. En raison de la neige qui tombait sans arrêt depuis la nuit dernière, l'air froid et glacial avait quelque peu augmenté. Tous les occupants de la Cité Interdite se recroquevillaient et frissonnaient sans cesse de froid.

 

Cependant, l'humeur de tous les assistants quotidiens de Sa Majesté l'Empereur était bien plus froide que l'air hivernal extérieur.

 

"Comment va Sa Majesté aujourd'hui ?" Le prochain eunuque de service demanda secrètement dans le couloir à celui qu'il devait remplacer.

 

Avec son visage cendré et vaincu, l'eunuque secoua la tête. Il parla à voix basse : "La nuit dernière, l'Empereur a lancé une autre crise de colère féroce dans la chambre de Lady Li (1) et l'a chassée, dans la neige. Ce matin, il a à peine mangé son petit déjeuner..."

 

L'eunuque qui avait demandé se tourna soudainement vers un visage mortellement pâle. ---En raison du tempérament terrible de Jing, en seulement un mois, trois eunuques avaient sévèrement été punis pour leur petite erreur.

 

Désormais, tous les serviteurs chargés de servir l'Empereur devaient alignés leurs têtes. Ayant entendu dire que l'humeur de Jing était particulièrement mauvaise aujourd'hui, il commença à s'inquiéter. Serait-ce le dernier jour où il resterait dans le royaume humain ?

 

Concernant la raison pour laquelle l'état d'esprit de Sa Majesté était si mauvais, il y avait beaucoup de ouï-dire et beaucoup de rumeurs qui circulaient. La théorie la plus avancée parmi celles-ci était l'exécution du Marquis. Mais à en juger par le comportement bizarre de Jing - régulièrement au milieu de la nuit, il ordonnait de préparer une chaise à porteurs et visitait le Manoir déjà vide du Marquis - ce point de spéculation était certainement le plus proche de la réalité.

 

"Je savais déjà que ce serait comme ça, pourquoi l'a-t-il fait en premier lieu ?" Chaque jour qui passait, le visage de l'Empereur devenait progressivement hagard et irritable, le commandant des Gardes Impériaux Ding Peng, ne pouvait que secrètement pousser un gros soupir.

 

Deux de ses propres subordonnés, a cause de la mauvaise humeur de Jing, avaient rencontrés des événements malheureux. Gravement touchés, même aujourd'hui, ils ne pouvaient toujours pas sortir du lit même en rampant. Si ce genre de situation devait perduré, il craignait que le Palais ne soit très bientôt à court de serviteurs pour s'occuper de la vie quotidienne de Sa Majesté.

 

"SORTEZ..."

 

À peine arrivé à l'entrée de la grande salle d'audience, Ding Peng rencontra un eunuque qui s'enfuyait de la salle, suivit d'un bruit fort de "ting ling tang lang", --- Cela provenait d'un objet jeté - soit en or soit en argent - comme un tas d'ordures, dévalant les marches et tombant sur le sol, émettant un son clair et mélodieux.

 

Secouant la tête, s'il n'était pas convaincu que l'Empereur n'exprimerait probablement pas sa colère sur son sujet le plus proche et le plus confiant, il se serait retourné et enfuit.

 

Pariant sur l'Empereur qui lui avait fait confiance, Ding Peng entra dans la salle.

 

Jing, même s'il ne portait pas sa robe extérieure, était assis devant une pile de documents officiels. Ses cheveux se retroussaient comme s'il n'avait pas eu  assez de temps pour les coiffer. Sur la table, le miroir en bronze et le peigne étaient toujours là, comme si l'eunuque avait été chassé alors qu'il l'aidait dans sa routine de lavage, de peignage et d'habillage.

 

Si Jing n'était pas l'Empereur, avec sa beauté glamour, il serait certainement la cible d'innombrables riches qui se bousculeraient les uns les autres pour prendre soin de lui. ---- Jing n'aimait pas que ses sujets aient un regard clair sur ses apparitions. Ding Peng était l'un des rares officiels à pouvoir voir le vrai visage de Jing.

 

Un homme avec des traits faciaux aussi spéciaux ainsi qu'un statut honorable comme le sien, était de manière inattendue épris d'un homme, de plus : les traits du visage de Lu Cang n'étaient même pas à la hauteur de ceux de Jing, encore moins son kung-fu, son statut, sa capacité et sa sagesse, et ainsi de suite.... ---- Ding Peng était expérimenté et bien informé, il ne pouvait vraiment pas comprendre ce qui rendait Jing si épris de Lu Cang. En perdant cet homme-là, il avait perdu le contrôle de lui-même dont il était si fier.

 

Mais comme tout était déjà arrivé, en humble sujet loyal, il ne pouvait que donner à l'Empereur le plus de conseils possibles sur la meilleure façon de résoudre le problème. "Votre Majesté....." Ding Peng s'avança vers Jing.

 

En entendant un pas, Jing leva la tête avec colère. Quand il vit clairement que c'était Ding Peng, son visage se calma un peu.

 

"Quel est le problème ?" La couleur du visage de Jing était très mauvaise. Elle était causée par le manque de sommeil et de repas irréguliers.

 

"Votre humble sujet plaide au nom des soixante-douze concubines de Votre Majesté, deux-mille servantes du Palais, deux-mille eunuques et mille de mes subordonnés de la Garde Impériale pour une demande." Ding Peng s'agenouilla, ses yeux regardant par terre.

 

Comme il s'y attendait, Jing mordit à l'hameçon - sûrement assez confus - levant la tête, il demanda avec un soupçon de perplexité : "Quel genre de requête ?"

 

"Demandez que votre Majesté décrète l'organisation d'une procession pour inspecter la région de Jiangnan."

 

En entendant les mots "Jiangnan", il y eu un léger changement soudain dans la couleur du visage de Jing.

 

"La région de Jiangnan va bien. Pourquoi devrais-je en faire le tour ?" Jing pouvait  vaguement deviner les intentions de Ding Peng, mais il assuma délibérément un air de ne pas le remarquer.

 

"Rapport Votre Majesté. Depuis la dernière fois que Votre Majesté a inspecté la région de Jiangnan, cela fait trois ans. Concernant les affaires générales de Jiangnan, elles ont été négligées. Cela désavantagera le vaste territoire de notre Datong de le laisser sans règle..."

 

Fournir à l'Empereur des excuses pour faire ce qu'il voulait faire était la tâche la plus importante en tant que fonctionnaire. -----Ding Peng se félicita même presque de sa propre loyauté.

 

"Bien sûr, cela tient compte des cinq-mille courtisans......" Ding Peng ajouta sur une ligne.

 

Jing se leva, un sourire pas facile à percevoir apparut au coin de sa bouche.

 

"Ministre Ding (2), que notre sujet soit aussi troublé par nos affaires nationales, vous me faites honnêtement honte ! En effet, j'ai négligé les affaires de la région de Jiangnan. C'est précisément la bonne occasion de faire le tour, à partir de maintenant, j'irai à Jiangnan pour l'inspecter."

 

"Ministre Ding, je doit alors vous dérangez pour prendre le commandement à partir d'aujourd'hui, assurez-vous de mener à bien les dispositions d'accueil de l'Empereur dans la préfecture de Hangzhou !"

 

"Oui" Ding s'inclina, "Votre sujet obéit."

 

Lorsqu'il leva la tète, il y avait un sourire impressionnant sur ses lèvres. Il entra en contact avec les yeux de Jing. Tous deux arboraient cette expression souriante. Ding ne put supporter de contenir le rire. Il laissa simplement le son "ha ha" s'échapper.

 

A cause de son rire, Jing fut un peu gêné, mais aussi incapable de retenir le sien, il finit par se joindre aux éclats de rire.....

 

En entendant les rires qui n'avaient pas été entendus depuis un mois sortir de la chambre, les eunuques devant la porte se regardèrent avec perte : "Qu'est-il arrivé ? Sir Ding est vraiment une personne habile. Comment peut-il faire rire l'Empereur qui est de si mauvaise humeur en ce moment ?"

 

..........

 

Trois jours plus tard. ----- La neige s'était arrêtée, le temps était beau, la plus grande procession d'inspection du Sud depuis que Jing était monté sur le trône était partie de Tong'an.

 

Cette formidable procession se composait de cinq cent drapeaux glorieux qui s'étendaient sur plus d'un li de long. Partout où ils allaient, de nombreuses personnes et représentants du gouvernement s'agenouillaient devant l'Empereur pour lui souhaiter la bienvenue. -----Cependant, la procession du Sud était un peu étrange. Bien qu'il fut dit que la procession devait inspecter le Sud, Jing alla directement au Sud sans inspection. Traversant de grandes préfectures sans jamais s'arrêter en chemin pour se reposer ni pour éprouver et observer la condition de son peuple. Au lieu de cela, ils avancèrent jusqu'au bout comme s'ils étaient pressés d'entrer dans la capitale de Hangzhou.

 

Le jour, exactement à l'heure du crépuscule, Lu Cang et ses Frères, faisaient une partie d'échecs dans l'arrière-cour. Ils aperçurent Ge Qing, qui s'empressa d'entrer dans l'arrière-cour avec un visage qui ressemblait à son cul brûlé.

 

"Grand Frère. Grand Frère... Pas bon !" Il haleta pour reprendre son souffle, parlant avec des phrases entrecoupées.

 

"Frère Qing, ne sois pas impatient, dis la chose lentement ?" Lu Cang sourit doucement.

 

Depuis qu'il était revenu à Hangzhou, la vie confortable l'avait fait grossir un peu. Lu Cang avait l'impression que tout son être était devenu plus doux.

 

"L'Empereur... l'Empereur, il..." Plus Ge Qing voulait parler, plus il cherchait de l'air. Ge Qing s'étouffa assez souvent, mais ne put pas en dire la raison.

 

En entendant ces deux mots, Lu Cang se tut sur place. La pièce d'échecs qu'il tenait dans sa main tomba sur l'échiquier, produisant un grand bruit, mais il ne le remarqua même pas.

 

"Quoi ? Quoi ? L'Empereur Chien est quoi ?" Juste en entendant simplement le nom de Jing, la fumée monta du sommet de la tête de Cao Xin, il se mit en colère. Il ne pouvait toujours pas oublier cette fois à la Maison Tonghua, quand il avait été méchamment traité par les Fleurs Célestes.

 

"L'Empereur est... L'Empereur est à Hangzhou !"

 

"Quoi ?!"

 

Soudain, l'arrière-cour devint bruyante de cris de terreur. Après tout, ils s'étaient habitués à cette vie paisible et heureuse de la ville et l'arrivée de Jing amenait la possibilité de perturber leur bonheur.

 

"Tout le monde ne paniquez pas ! Ge Qing, je te demande, connais-tu Jing... l'Empereur, pourquoi diable est-il ici ?" Lu Cang fut le premier à se calmer. Ge Qing se gratta la tête. "On dirait qu'il s'agit d'une inspection du Sud..."

 

Lu Cang leva la tête. La couleur de son visage devint brillante et claire : "L'inspection de l'Empereur, c'est juste l'exécution d'une affaire gouvernementale nécessaire. Il n'y a pas lieu de paniquer. Nous continuerons en conséquence avec ce que nous avions initialement prévu de faire. Ne prêtez aucune attention aux affaires des autres."

 

"Alors ce soir allons-nous au festin Wulin de Gao Zhuang Zhu ?" Cao Xin était un peu hésitant à croire que Lu Cang était aussi calme qu'il le semblait, mais après l'avoir regardé pendant longtemps, il était toujours incapable de trouver des défauts ou des points faibles.

 

Ce Gao Zhang Zhu était la figure du parrain de Wulin, célèbre dans la ville de Hangzhou. Il était une connaissance de Lu Cang du Mont Lu Cang. Cette fête de Wulin était sa grande cérémonie pour se laver les mains dans un bassin d'or (3). Il avait invité toutes les figures de Wulin qui avaient leurs noms et leurs réputations bien connus.

 

"Bien sûr que nous y allons ! Gao Zhuang Zhu a promis de me présenter de belles femmes." Lu Cang agita ses sourcils avec flirt, faisant rire Ge Qing et les autres.

 

Le comportement anormal de Lu Cang rendit Cao Xin encore plus inquiet. ----Grand Frère n'avait jamais aimé les femmes, mais après avoir appris que Jing était dans la ville de Hangzhou, il était soudainement fasciné par elles. Cela prouvait d'autant plus que la personnalité de Jing l'influençait.

 

Malgré son inquiétude, Cao Xin n'eut pas le cœur de dire à voix haute ce qu'il avait en tête de peur de décourager tout le monde.

 

Le degré d'animation et d'excitation la nuit dans la ville de Hangzhou, n'était en aucun cas inférieur à la Capitale Impériale.

 

Avec sa bande de Frères, ils se promenaient dans le brouhaha des voix de la rue. En regardant les deux côtés de la route décorés de lanternes festives, sous ces lanternes exquises, se trouvait une rangée de jeunes hommes et femmes maquillées qui marchaient dans des vêtements à la mode. Lu Cang exalté, profita de l'humeur de la fête nocturne.

 

Gao Zhang Zhu avait organisé son festin de Wulin dans le restaurant de vin le plus extravagant de Hangzhou -----La Maison Tianxiang.

 

Arrivés à l'entrée de la Maison Tianxiang, le bruit et l'excitation de l'intérieur pouvaient être entendus jusqu'à l'extérieur. De toute évidence, la majorité des invités étaient arrivés. ----Ce Gao Zhuang Zhu s'était réservé toute la Maison Tianxiang, lui faisant mériter le nom du chef de la famille la plus riche de Hangzhou.

 

Voyant que Lu Cang et le groupe étaient arrivés, Gao Zhang Zhu les salua de loin : "Lu Da Xia (4)... Bienvenue, mes invités d'honneur. Pourquoi venir si tard ? S'il vous plaît, montez."

 

A l'étage se trouvait le siège des invités d'honneur. Être accueilli de cette manière par l'hôte, tout le monde se sentit important, heureux et ravi de monter à l'étage.

 

Ils n'avaient pas vu le bas derrière le paravent : Gao Zhang Zhu après s'être assuré que Lu Cang et le groupe étaient montés, tira secrètement un jeune domestique sur le côté et lui chuchota : "Vite, va au bureau du gouvernement de Hangzhou et trouve le préfet. Dis-lui que l'invité d'honneur est arrivé."

 

Comme une traînée de fumée, ce jeune page courut très vite. Gao Zhuang Zhu en voyant la silhouette de son dos fit un rire désabusé : "Vraiment ! Un roturier ne devrait pas combattre les fonctionnaires." ----Sa grande cérémonie pour se laver les mains dans un bassin d'or était devenue de façon inattendue la demande d'un autre. Une partie avait fini par être utilisée pour couvrir l'acte de quelqu'un d'autre.

 

"Vraiment ! Trop tard pour l'honneur, il est trop tard pour l'honneur !"

 

A l'étage, Lu Cang et ses Frères avaient choisi les sièges près de la fenêtre. Regardant des quatre côtés, la pièce était remplie de visages familiers d'artistes qualifiés de Wulin. ----Hochant la tête pour montrer leur respect. Ils versèrent le thé préparé sur la table et ils burent.

 

"Grand Frère, ça n'a vraiment pas d'importance ?" Toujours inquiet, Cao Xin demanda à Lu Cang à voix basse.

 

"Quelle importance ?" Les sourcils de Lu Cang se froncèrent . "Lui-même m'a permis de partir, pourquoi me demanderait-il de revenir ? Même s'il le faisait, je ne serai pas d'accord..."

 

Lu Cang avait dit cela, mais dans son cœur, il le savait avec certitude : étant donné la nature arrogante de Jing, il n'accepterait pas de révoquer son commandement. Lu Cang avait peur de ne jamais avoir la chance de le revoir dans cette vie.

 

Penser que la personne à laquelle il aspirait jour et nuit était dans la même ville que lui maintenant, bien qu'il avait l'esprit tranquille, il avait encore d'innombrables regrets et chagrins.

 

Il leva la tête et regarda par la fenêtre. ----Ce soir, la lune était ronde. Brillant de mille feux, éclairant froidement toute la rue, de sa belle lumière. ----Même la lune, parfois, manque de rondeur, mais finira toujours par se rassembler et redevenir ronde. Pour les humains, être séparés les uns des autres, se revoir dans cette vie, était une chose difficile.....

 

Au milieu de cette effervescence et de cet éclat vif, Lu Cang sentit qu'au plus profond de son cœur, une solitude l'enveloppait peu à peu. Le sourire sur son visage disparut lentement.

 

"L'invité d'honneur est arrivé !!" Du rez-de-chaussée, l'accueil chaleureux des invités retentit. Suivi par un grand bruit de pas dans les escaliers. Chacun fixait la direction de l'entrée des échelles. Tous étaient curieux de voir quel genre de personne importante était arrivée.

 

Ce n'était pas une petite fête. Une dizaine de personnes s'étaient rassemblées autour d'une personne vêtue de blanc qui montait les escaliers.

 

"Ah..." Lu Cang était ennuyé parce que son train de pensées avait été interrompu par Cao Xin. Cao Xin tira violemment sa manche.

 

Tournant la tête, ses yeux visèrent directement cette personne en blanc. ----

 

Même si ce n'était que pour un instant, il semblait que mille ans s'étaient écoulés...

 

💙💜🖤💛💚🧡🤎🤍

 

Notes de la traductrice : 📑

 

(1) Lady Li - Lady est un statut un peu plus élevé qu'une concubine. Pour plus de détails, relisez les notes de bas de page 2 du chapitre 8.

 

(2) Ministre Ding - bien que Jing l'ait appelé un ministre, c'est en fait une façon pour un empereur d'aborder son sujet.

 

(3) Se laver les mains dans un bassin d'or - cérémonie pour abandonner la vie de hors-la-loi.

 

(4) Lu Da Xia (大侠 = Dà xiá = héros) - c'est comme ça que Gao Zhang Zhu présente Lu Cang sous le titre de "héros Lu."

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