Chapitre 5 (partie 3) : Héros du monde

 

 

 

 

Sa voix n'était pas forte, mais aussi claire que s'il parlait à l'oreille de chacun. Lu Cang ne put s'empêcher d'être secrètement surpris : ce Jing Zong n'était décidément pas un ignorant dans le domaine des arts martiaux. Ce type de technique de radiation vocale nécessitait un qi puissant, quelque chose qui était peut-être terriblement difficile même pour Lu Cang.

 

Avant qu'il ne puisse réfléchir davantage sur le sujet, il entendit l'Officier du Protocole sur la tour de la porte déclarer une fois de plus le début officiel de l'Assemblée des Héros. Le premier groupe d'une centaine d'artistes martiaux présents au premier tour monta sur scène au milieu des acclamations de la foule.

 

Après avoir regardé sur la touche pendant quelques bonnes heures, Lu Cang commença à sentir l'impatience monter de l'intérieur de sa poitrine---bien que les vingt, trente premiers concurrents qu'il avait observé étaient des apprentis en ligne directe acclamés de grandes sectes comme Qing Cheng et Wu Dang, ils faisaient étalage de mouvements fantaisistes sans innovation, ce qui fit que Lu Cang se sentit terriblement déçu en regardant.

 

Il décida de trouver un endroit pour se remplir d'abord l'estomac, puis bien se reposer un moment, en attendant d'anéantir ces apprentis myopes soi-disant officiels de la secte lors du match de cet après-midi.

 

Alors qu'il pensait cela, l'intérêt qu'il avait pour le combat se dissipa. Il se retourna et se fraya un chemin hors de la foule, se dirigeant vers un restaurant (1) apparemment décent qui avait une bannière ou il était écrit "alcool" (2) accrochée à ses portes.

 

Les rues prospères de la capitale défilaient comme le vent. La poitrine de Lu Cang était remplie de la joie de la liberté, quelque chose qu'il n'avait pas goûté depuis longtemps. Le Lu Cang de ce moment était plein de confiance qu'il pouvait se glisser dans le top cent. À l'idée d'échapper aux griffes démoniaques de ce Jing bizarre, pas trop loin sur la route, il eut envie de rire du plus profond de son cœur.

 

Au moment ou il entra dans le restaurant, un serveur souriant vint le saluer. Parce qu'il était encore tôt, le restaurant n'avait pas de clients. Suivant le serveur jusqu'au deuxième étage, Lu Cang choisit un bon siège près de la fenêtre et s'assit, commanda quelques plats d'accompagnements et commença à boire en regardant le paysage dans la solitude.

 

Après s'être assis pendant une heure, il entendit le premier étage devenir bruyant. Lu Cang estima le temps dans sa tête, c'était probablement parce que l'Assemblée des Héros venait de se terminée que tout ce monde avait naturellement afflué dans le restaurant voisin.

 

Parallèlement au chahut, un groupe de mecs gros et costauds suivit le serveur alors qu'il montait à l'étage---bien que cette bande de personnes soit grande et musclée, chacun d'eux baissait la tête en signe de défaite, et quelques-uns semblaient marmonner quelque chose dans leurs barbes. À en juger par leurs plaintes, ils semblaient avoir subi de lourdes pertes lors de leurs matchs et étaient encore trop fiers pour l'accepter.

 

Après ce groupe de personnes, il y en eut quelques autres qui montèrent à l'étage qui choisirent tous des tables vides et s'assirent. Parce que le siège de Lu Cang était à côté de la fenêtre, il n'y avait que deux sièges vides, donc il n'y avait personne qui venait remplir sa table. Lu Cang était tout à fait content d'être à ses propres loisirs.

 

Il entendit à nouveau le grincement des escaliers. Lu Cang tourna légèrement la tête et aperçut un jeune homme impeccable, en robe bleue, élégant et ressemblant à un jeune Maître sortir des escaliers.

 

Il s'arrêta en haut des escaliers, ses yeux scannant rapidement la pièce et se fixant sur le groupe de durs à cuire. Un trait de mépris apparut instantanément au coin de sa bouche. Le jeune homme poussa un "humph" froid et, voyant que de gauche à droite il n'y avait que des sièges vides à la table de Lu Cang, se dirigea droit vers Lu Cang.

 

Lu Cang poussa un soupir mental, mais il ne pouvait rien faire d'autre que de donner un signe de tête au jeune homme. Il le regarda s'asseoir à sa table.

 

"Serveur, donnez-moi trois liang (3) de Nu'er Hong (4), une commande de bœuf sauce soja et deux plats d'accompagnements." Au moment où il s'assit, il ordonna au serveur d'apporter de la nourriture. Sa voix était d'une tendresse digne, assortie à son apparence douce et délicate.

 

Le serveur servit le vin et la nourriture, et juste au moment où le jeune homme était sur le point de ramasser ses baguettes, l'un des types costauds d'avant dit : "Le petit chiot mange de la nourriture humaine, hein ?!"

 

Les sourcils du jeune homme se fermèrent instantanément en un froncement. Il jeta ses baguettes et se leva. "De qui diable parles-tu ?" Ses sourcils semblaient former une ligne droite à l'envers alors qu'il fixait son regard directement sur ce groupe de personnes.

 

Bien que sa voix était haute, ses mots étaient assez grossiers.

 

"Nous parlons de ce putain de putain d'apprenti pédé de la Secte Ye Men !" Le grand type n'esquiva pas du tout son regard mais le retourna droit, narguant visiblement le jeune homme exprès.

 

"Je me demandais quel chien aboyait. C'est donc celui que je viens de battre---un petit chiot de la secte Hong Cheng !" La langue acérée du jeune homme ne se rendit à personne alors qu'il rétorquait avec une expression haute et puissante, exaspérant les hommes de la secte Hong Cheng à mort.

 

"Putain ! La dernière fois, c'était un coup de chance ! je ne l'accepterai pas ! Et si on décidait ici, maintenant, qui est le vrai vainqueur ?!" A la seconde où ses mots s'échappèrent de sa bouche, son épée avait déjà quitté son fourreau. Il avait évidemment l'intention de provoquer un duel à l'avance.

 

Alors que Lu Cang écoutait, il devina à peu près ce qui s'était passé : ce jeune homme avait probablement vaincu ce groupe de personnes dans l'Assemblée des Héros, mais ces types n'étaient pas convaincus, ce qui entraîna tout ce fiasco pour un combat.

 

Aucun des Wulins qui regardait depuis la ligne de touche n'avait peur. Au lieu de cela, tout le monde avait les yeux grands ouverts, arborant des expressions d'empressement, comme si leur seule peur était que le monde n'éclate pas dans le chaos.

 

Le jeune homme eut un rire froid et arrogant et sortit également une longue épée de sa ceinture. "Qui a peur de qui ? Vois juste si je ne coupe pas une de tes pattes !" La situation actuelle était extrêmement tendue. Une bataille de sang-froid semblait inévitable à ce stade.

 

"Attendez !" Soudain, un homme un peu plus âgé du groupe Hong Cheng se leva. Les habitants de Wulin tout autour, y compris Lu Cang, pensaient tous qu'il allait arrêter le combat et ne pouvaient s'empêcher d'être un peu déçus de ne pas avoir pu assister personnellement à un duel.

 

Mais de manière inattendue, cet homme prononça une série de mots bornés. "Nous avons déjà sollicité vos compétences de combat en tête-à-tête, mais ce n'est pas le point fort de la Secte Hong Cheng. Nous avons pratiqué une formation (5) d'épée selon la méthode Hong. J'espère que nous pourrons consulter les instructions du jeune Héros."

 

Lu Cang se moqua amèrement dans son esprit : cette Secte Hong Cheng était si ridiculement éhontée. Ils ne pouvaient pas vaincre leur adversaire en tête-à-tête, alors ils utilisaient la formation d'épée comme excuse pour intimider leur adversaire avec des chiffres injustes ? Mais Lu Cang n'avait jamais été du genre à sortir son épée en aide si la route était difficile (6), donc bien qu'il eut sympathisé avec le jeune, il n'avait toujours pas l'intention de se joindre au combat.

 

Le jeune se moqua. "Les petits chiens de la Secte Hong Cheng... vous pensez que ce nombre peut me submerger ? Comment pourrais-je avoir peur de toi ? Viens juste vers moi." Sa longue épée quitta son fourreau, la lumière glaciale se reflétant sur la lame allumait la frigidité de ses yeux, la transfigurant en éclair, déjouant la beauté symétrique de ses traits.

 

Lu Cang fronça légèrement les sourcils. Juste au moment où il était sur le point d'appeler le serveur pour le paiement final et de quitter ce lieu de disputes sans délai, les gens de la Secte Hong Cheng avaient déjà lancés l'attaque. Le jeune homme leva également son épée et chargea pour recevoir leur attaque : les camps adverses furent bientôt engagés dans une intense bagarre. Le serveur avait depuis longtemps trop peur pour montrer son visage, ce qui empêchait Lu Cang de payer la nourriture.

 

Quelle que soit la formation d'épée de la Secte Hong Cheng, elle avait une certaine sophistication, six épées tissées dans un filet de combat dense, enveloppant le jeune à l'intérieur si étroitement qu'il était dans un isolement absolu. Bien que la maîtrise de l'épée de ce jeune était quelque peu décente, il lui était toujours difficile d'obtenir un avantage en si peu de temps.

 

Lu Cang regarda un peu, puis tourna la tête pour regarder par la fenêtre avec un léger ennui. Mais le tournant de la bataille se produisit à cet instant précis. Le jeune, de toute évidence peu disposé à rester piégé à l'intérieur de la formation d'épée, donna une rotation soudaine. La technique d'attaque de la lame de son épée changea brusquement, perçant directement le maillon le plus faible de leur chaîne de six personnes. Cet homme ne put parer l'épée venant en sens inverse du jeune homme, la direction de l'épée qui avait déjà poussée vers l'extérieur dévia soudainement de sa trajectoire et se dirigea directement vers l'endroit où Lu Cang était assis.

 

Par pure chance, le moment où la lame entra en contact avec les vêtements de Lu Cang fut le moment où sa puissance de poussée était épuisée. Bien qu'il était vrai que la lame n'avait pas coupé la peau ou la chair, l'épée qi (7) tranchante avait coupée une longue entaille à travers les vêtements de Lu Cang du col vers le bas. Sa robe au-dessus de la taille se fendit en deux et pendait à ses côtés, révélant toute sa moitié supérieure.

 

Instantanément, toute la pièce rassembla ses regards sur Lu Cang. Habituellement, ce n'était pas grave pour un homme de Wulin d'avoir ses vêtements arrachés ou déchirés, mais pour le Lu Cang en ce moment, c'était une humiliation extrême.

 

La raison n'était autre que cet Empereur bizarre Jing avait passé la nuit dernière à "aimer" son corps très fort, laissant d'innombrables contusions facilement discernables. La peau exposée, couleur miel, de Lu Cang était couverte d'ecchymoses rondes et révélatrices, partant de son cou et s'étendant jusqu'à son ventre, disparaissant enfin sous sa taille, invitant à imaginer que les endroits encore couverts de vêtements étaient également couverts de marques similaires.

 

Finalement, quelqu'un laissa échapper un grognement dans son insouciance. Le visage de Lu Cang devint immédiatement rouge contre sa volonté. Bien que tout le monde avait seulement supposé que ces marques étaient les vestiges après une nuit de jeu avec une fille de n'importe quel bordel, Lu Cang lui-même avait l'impression que la preuve de la relation anormale entre Jing et lui était exposée au public. Il était à la fois gêné et en colère, et ne voulait rien de plus que d'abattre son épée sur celui qui l'avait mis dans cette situation embarrassante.

 

"Quel culot !" Lu Cang jeta sa tasse et sauta sur ses pieds, regardant avec rage l'apprenti de la Secte Hong Cheng. "Quel foutu culot tu as ! Tu oses déchirer nos... mes vêtements (8) ?!"

 

L'apprenti de la Secte Hong Cheng était déjà frustré par le coup de poignard du jeune, et, étant accusé par Lu Cang en plus de tout cela, son humeur s'aggrava encore. Il examina Lu Cang de la tête aux pieds avec des yeux moqueurs, puis dit d'un ton méprisant : "Ce sont juste les choses qui se passent entre les hommes et les femmes humbles. Quel est le problème ?"

 

Si c'était vraiment ce qui se passait entre "hommes et femmes", je préférerais que le monde entier le sache, pensa Lu Cang. Bien sûr, il n'exprimerait pas ses pensées réelles. La règle numéro un de Jianghu était de ne jamais montrer de faiblesse. Comment Lu Cang aurait-il pu supporter une telle insulte ? Lu Cang attrapa son épée sur-le-champ, son air se concentrant sur la solennité, et la leva, prêt à combattre.

 

"Attendez une minute." Une voix claire et brillante s'arrêta des deux côtés. Lu Cang était sur le point d'attaquer quand il trouva une longue robe violette sur sa tête.

 

"Mettez-la avant de vous battre." Celui qui avait parlé était le jeune qui venait de se heurter aux apprentis de la Secte Hong Cheng. Il n'avait plus que sa robe blanche intermédiaire et avait évidemment enlevé sa propre couche extérieure pour aider Lu Cang à couvrir l'embarras.

 

"Se battre sans vêtements... quelle absurdité est-ce..." Le visage du jeune fut soudainement lacé d'une teinte cramoisie, laissant Lu Cang confus. Se souvenant brusquement de son propre monstre Jing, il frissonna immédiatement. Ce n'était pas possible qu'il en rencontre un autre qui préférait les hommes, n'est-ce pas ?

 

Écartant rapidement les brins de pensées inutiles dans sa tête, il enfila à la hâte la robe extérieure du jeune homme, puis se précipita dans la bataille avec les apprentis de la Secte Hong Cheng.

 

Même si son kung-fu n'était pas aussi bon que celui de Jing, Lu Cang n'était certainement pas un subalterne sans nom à Jianghu. Comment des apprentis ordinaires de grandes sectes comme celles-ci pourraient-ils être son égal ? Naturellement, après même pas dix échanges, il s'était occupé de l'homme qui l'avait publiquement embarrassé.

 

Remettant froidement son épée dans son fourreau, Lu Cang ne s'en soucia même pas assez pour jeter un deuxième coup d'œil au type (qui ne pouvait pas se lever du sol). Il jeta l'argent pour le repas sur la table et sortit la tête haute, faisant semblant de ne pas entendre les louanges choquées de tout le monde pour ses compétences qui résonnaient de derrière.

 

"Hé, attends-moi..." Lu Cang s'était seulement soucié de plonger en avant, ne s'attendant pas à ce que le jeune, qui l'avait rattrapé par derrière, lui bloque le chemin.

 

"Attends-moi." Il haleta lourdement, trouvant apparemment la poursuite un peu épuisante.

 

"Qu'est-ce que c'est ?" Pour être honnête, Lu Cang était toujours très reconnaissant. Sans lui, Lu Cang devrait se précipiter dans les rues avec des marques de baiser sur tout le corps.

 

Le jeune pointa la mince couche médiane sur son corps, puis pointa la robe extérieure violette sur le corps de Lu Cang. Lu Cang comprit tout de suite.

 

"Ah... et si tu venais avec moi... ma maison n'est pas loin..."

 

Le jeune sourit également. "Je dois encore participer à un deuxième tour cet après-midi. Je ne peux vraiment pas apparaître sur scène avec juste une chemise (9)."

 

Lu Cang hocha rapidement la tête. "L'Assemblée des Héros, n'est-ce pas ? Je suis au premier tour cet après-midi."

 

Le jeune sauta instantanément comme un oiseau joyeux. "Ton kung-fu est vraiment bon ! J'espère que je ne serai pas jumelé avec toi..." Les deux parlèrent et rirent tout le long alors qu'ils se dirigeaient vers le pont Yue Long. Le thème commun de l'Assemblée leur avait permis de se familiariser rapidement. De leur conversation, Lu Cang avait appris que le jeune résidait à Tong'an, s'appelait Xi Zhen, pratiquait le kung-fu depuis son plus jeune âge et voulait tester ses compétences lors de l'Assemblée des Héros de cette époque, mais ne s'attendait pas à vaincre les représentants de la Secte Hong Cheng lors des tours préliminaires ce matin lui causant des ennuis.

 

"Là, c'est ma résidence temporaire à Tong'an." Poussant les portes de la cour de la petite maison, Lu Cang fit entrer Xi Zhen. Les yeux de Xi Zhen tombèrent immédiatement sur l'aménagement élégant et insouciant et sur un certain type de nénuphar dans l'étang vert jade. Il s'exclama : "Grand Frère Lu, ton ami doit vraiment être riche ! Ce type de maison n'est pas quelque chose que les roturiers pourraient se permettre, et encore moins prêter à un ami."

 

Lu Cang s'arrêta aux paroles de Xi Zhen. Mais encore une fois, d'après l'attitude de l'entremetteuse de la Maison Tonghua la dernière fois, il avait déjà deviné que Jing était aristocrate sinon riche, certainement pas issue de la classe plébéienne.

 

"Je pense que c'est très ordinaire...." Cependant, Lu Cang n'était pas disposé à admettre que quelqu'un avec des qualités bizarres comme Jing était de naissance supérieure. "Ma maison à Hangzhou est beaucoup plus grande que celle-ci."

 

"Alors Grand Frère Lu doit vraiment être riche aussi ?"

 

"Moyen." Lu Cang était un peu muet. Ce n'était pas comme s'il pouvait dire qu'il était un bandit célèbre. Malgré cela, Xi Zhen avait un type d'innocence qui rendait Lu Cang véritablement incapable de refuser son approche.

 

Poussant la porte de la pièce intérieure, Lu Cang fit de son mieux pour ne pas regarder le lit accrocheur à l'intérieur. "Mes vêtements sont partout ici. Assieds-toi en premier, je vais me changer."

 

Xi Zhen s'assit sur le banc à côté de la table, examinant curieusement son environnement. Ses yeux tombèrent sur le très grand lit au centre de la pièce, qui attira immédiatement son attention. "Quelle belle broderie..." il marcha vers le lit comme sous le charme, et tendit la main pour caresser cette broderie extravagante et éblouissante. Un instant plus tard, il s'écria soudainement : "Ah, c'est de la broderie Royale... c'est difficile pour les roturiers de ne serait-ce que voler un aperçu ! Grand Frère Lu, quel genre de dieu (10) est ton ami ?"

 

Lu Cang sortit de derrière le paravent plié, une robe bleu clair différente dejà sur son corps. Il dit en rendant les vêtements de Xi Zhen : "Petit Frère Xi, tu en sais beaucoup, n'est-ce pas ? Mais tout ici appartient à mon ami. Je ne sais vraiment pas où il l'a eu."

 

Xi Zhen était évidemment un peu déçu, mais rit soudainement d'un air penaud. "Grand Frère Lu doit se moquer de moi. Je... Depuis que je suis petit, j'ai toujours aimé ces choses. Un peu comme une fille..." Il commença à rougir avant de finir sa phrase.

 

Lu Cang pensa qu'il était vraiment comme une fille... Mais à la place, il dit : "Comment est-ce possible ? Petit Frère Zhen (11) s'inquiète trop." Tous les deux bavardèrent et se reposèrent un peu, puis commencèrent leur chemin vers l'Assemblée des Héros.

 

Les matchs de cet après-midi et des jours suivants s'étaient déroulés sans encombre. Lu Cang avait à peine eu besoin de faire des efforts pour réussir les premier, deuxième et troisième tours. Au quatrième tour, bien que l'adversaire ait été le célèbre taoïste Xiao Yao de la Secte Kunlun, Lu Cang avait pu remporter la victoire avec ce seul mouvement que Jing lui avait appris.

 

À la fin du quatrième tour, Lu Cang lut attentivement le bulletin. Xi Zhen avait également traversé le tour, mais avait été réparti dans un tour du top mille différent de lui. Ils ne se rencontreraient probablement pas avant le duel pour les cent premiers. Bien qu'il était un nouvel ami, Lu Cang ne voulait toujours pas être son adversaire.

 

Aujourd'hui était le quatorze, mais la lune n'était pas moins pleine que le quinze (12). Assis dans le long couloir sinueux (13) teint par le clair de lune, Lu Cang regardait fixement l'étang aux nénuphars qui semblait encore plus charmant que d'habitude sous la lune. À en juger par ses performances ces derniers jours, il avait constaté que ses chances de se classer parmi les cent premiers étaient extrêmement élevées. Il était censé être ravi au point de mourir parce qu'il pourrait enfin échapper aux griffes du démon Jing. Alors pourquoi son cœur était-il plutôt rempli d'un sentiment sans nom et indéfinissable ?

 

Avant qu'il ne puisse donner un sens aux inquiétudes et aux émotions confuses, toute sa personne était déjà réunie dans une étreinte par une paire de bras puissants.

 

"Tu es là ?" Lu Cang savait qui était le propriétaire de cette paire de bras sans tourner la tête.

 

Une main chercha doucement dans les robes de Lu Cang. Jing approcha sa bouche de son oreille et dit : "Demain, c'est le sixième tour... si je ne viens pas aujourd'hui et que tu passes le sixième tour demain... alors je n'aurai plus aucune chance de t'aborder dans l'avenir !" Son ton était étrangement détendu et joyeux. Aux oreilles de Lu Cang, il y avait une sorte de flirt indescriptible.

 

"Il semble que tu n'auras vraiment aucune chance à l'avenir..." Se disant "c'est la dernière fois, de toute façon", Lu Cang sourit et pencha tout son corps dans l'étreinte de l'homme derrière lui. Il leva les yeux docilement, mais vit devant lui le visage démoniaquement séduisant de cet homme émettant un rayonnement incroyablement époustouflant sous la lune.

 

Sentant peut-être que la défense de Lu Cang était affaiblie parce qu'il pensait que leurs adieux étaient imminents, Jing ne perdit pas de temps. Avant que Lu Cang ne puisse réagir, il fut traîné sur ses pieds depuis les bancs du couloir (14), puis fut violemment pressé par Jing contre le pilier en bois bien sculpté sur le côté.

 

"Ne... ne sois pas si pressé... ah..." Lu Cang essaya frénétiquement de se prémunir contre les mouvements vulgaires de Jing, cette main qui déchirait couche après couche de vêtements sur son corps dans un geste complètement non romantique. Les vêtements de belle étoffe se desserrèrent et tombèrent dans un désordre confus. Avec les mains vulgaires de Jing qui serpentaient à l'intérieur des vêtements de Lu Cang pour le salir, vinrent les lèvres impatientes de Jing. Cette morsure malveillante raviva ces marques, qui commençaient à s'estompées, sur le corps de Lu Cang une fois de plus.

 

Se souvenant de la scène ignominieuse d'il y avait quelques jours au restaurant, Lu Cang dit un peu impuissant : "Ne laisse aucune trace, d'accord ? D'autres personnes verront." Bien qu'il s'avait très bien que l'homme qui mordait son corps comme une bête ne s'en apercevrait pas du tout, Lu Cang était toujours incapable de s'empêcher de prononcer ces mots superflus.

 

..........

 

Jing semblait avoir décidé de prolonger les préliminaires. Sa main flânait et fouillait encore et encore le corps de Lu Cang. Les marques laissées par sa main mélangées avec des marques de baiser sur le côté du cou, la poitrine, la taille, même un endroit aussi privé que l'intérieur de la cuisse... Lu Cang était réduit à des respirations incontrôlables et lourdes. Les yeux mouillés par les larmes de la luxure regardaient vaguement le corps de son propriétaire, qui était collant de fluides impurs.

 

Mais Jing n'avait aucune intention de mettre fin à cette saga de taquineries. Son propre désir était évidemment aussi intense que s'il était en feu, pressé fermement contre la taille de Lu Cang et dansant légèrement, mais il se força à ne pas entrer dans cette entrée secrète qu'il convoitait.

 

"Tu... tu... qu'est-ce que tu fais ? Être aussi poli..." demanda Lu Cang en riant, essayant de son mieux de retenir son désir. Mais tout son corps tremblait contre sa volonté. Le pressentiment de leur séparation le fit renoncer à sa prudence habituelle et obéir à son désir instinctif et physique. Jing ne répondit pas, mais ouvrit hâtivement et brusquement les cuisses de Lu Cang, se déployant directement dans Lu Cang au moment où il s'y attendait le moins.

 

"Quel geste cruel..." Lu Cang sourit amèrement. Jing méritait vraiment le titre de "démon maléfique." Il avait choisi de l'envahir au moment où Lu Cang s'y attendait le moins, apportant une vague de frisson sans précédent, dispersant toutes les pensées cohérentes dans l'oubli.

 

Mais ce type d'entrée non préparée infligeait le plus de dégâts à ses organes. Avec l'excitation inégalée vint une douleur qui équivalait à la sensation d'être frappé fort dans les tripes. Le visage entier de Lu Cang se tordit d'agonie, la perturbation de ses entrailles lui faisant ouvrir grand la bouche, sur le point de vomir la seconde suivante.

 

"Trop bon, non ?" Le beau sourire de Jing était comme le sourire d'un démon, sans oublier qu'il était combiné avec des pénétrations qui envoyaient des secousses dans tout le corps de Lu Cang. Ne voulant pas haleter et gémir d'humiliation, Lu Cang serra fort les dents, prévoyant de supporter cette vague d'attaques. Mais Jing prouva une fois de plus que devant lui, il était très rare que Lu Cang réalise ses aspirations.

 

N'attendant pas que la deuxième vague de chaleur se retire, Jing envoya de nouveau l'ensemble de son arme inhabituellement grande dans le corps de Lu Cang. Depuis longtemps effondré parce que ses jambes avaient cédées, Lu Cang gisait impuissant sur la pile de vêtements sur le sol du couloir comme une coquille d'huître qui avait été ouverte, ses deux jambes grandes ouvertes, la lune élucidant clairement la partie de Jing qui était entrée dans son corps. Jing s'enfonçait et se retirait rapidement, en regardant l'expression douloureuse sur le visage de Lu Cang chaque fois qu'il atteignait le fond.

 

Tout comme l'enfer de l'effroyable seigneur démon, l'agonie semblable à une crise était mélangée au frisson de l'apogée, assez pour toutes les épreuves qui faisaient tomber l'humanité dans la phase de folie à travers le corps de Lu Cang encore et encore...

 

La mâchoire qu'il serrait fermement s'était depuis longtemps desserrée. Les légers soupirs et halètements ainsi que l'air licencieux se mélangeaient tous et remplissaient ce long couloir du début de l'automne...

 

"Si tu étais une femme... avec la quantité de cette chose que j'ai mise en toi, tu serais (15) probablement déjà... tu sais, c'est ce que beaucoup de femmes veulent et ne peuvent pas obtenir."... En essuyant doucement les gouttes de fluides amoureux qui s'écoulaient de cette entrée chaude et ardente, Jing n'oublia pas de torturer l'esprit de Lu Cang dans les répliques de l'apogée.

 

"Serais quoi ..." Comme à chaque fois après avoir eu des rapports sexuels, Lu Cang avait l'impression que tout son corps s'était effondré, en particulier la zone des déchets, qui lui faisait simplement mal comme si elle allait se déchirée en deux. Dans ce genre de condition misérable et devant encore faire face aux paroles bâtardes de Jing, Lu Cang s'estima, sans aucun doute, malchanceux à l'extrême.

 

"Laisses-moi sentir où sont vraiment les limites d'un homme..." Jing rit de façon perverse tout d'un coup, atteignant avec sa main l'endroit qui était intimement lié à lui-même il y avait quelques minutes à peine.

 

Ce n'était pas la première fois que Lu Cang était touché ici... Il tordit légèrement le bas de sa taille pour montrer sa réticence, mais n'opposa pas trop de résistance. Pourtant, il constata rapidement qu'il y avait quelque chose qui n'allait pas.

 

Dans le passé, Jing le doigtait aussi assez fréquemment, mais ces fois-là, il n'insérait au maximum que trois doigts. Mais aujourd'hui, Jing ressemblait à un enfant avide et implacable, refusant d'arrêter d'aller plus loin, allant jusqu'à tenter de mettre toute sa main dans Lu Cang.

 

"Tu es fou ..." Lu Cang voulut se détourner et s'échapper, mais bouger d'un centimètre fit éclaté une douleur explosive et déchirante à cet endroit, le forçant à arrêter ses mouvements. "Tu... tu..." Il souffrait tellement qu'il ne pouvait pas prononcer un seul mot, et ne put que rester allongé sur le ventre, essayant de son mieux de réguler sa respiration, bien qu'il était incapable de retenir les larmes qui avaient remplies ses yeux de se répandre...

 

"N'utilise pas ta force... ne parle pas..." Parlant comme pour amadouer un enfant, Jing était comme un démon qui demandait aux humains de remettre leurs âmes. "Je vais juste tâter un peu, rien de plus. Si tu luttes... tu vas te faire mal !" Les mots de Jing pouvaient sembler penser au bien être de Lu Cang, mais en réalité, il y avait une menace cachée dans sa voix.

 

Le corps de Lu Cang avait déjà été beaucoup ouvert par le rapport sexuel précédent, mais avaler la main entière de Jing était vraiment trop demander. Il pouvait sentir les doigts de Jing toucher la profondeur de ses entrailles, là où il n'avait pas été touché auparavant. La membrane muqueuse se contracta et se retira, rivalisant pour repousser l'objet étranger, mais Jing caressa obstinément ses entrailles, et tenta même de pousser sa main à l'intérieur un peu plus... un peu plus...

 

Lu Cang avait tellement peur qu'il n'osa pas respirer. Il se tenait rigide, ne bougeant pas d'un centimètre, endurant silencieusement les abus de cet homme extrêmement bizarre. Il savait que toute lutte ne lui apporterait qu'une agonie épouvantable et même des blessures qui dureraient toute sa vie. Il ne pouvait que mordre fort, s'accrochant à sa vie pendant que Jing cherchait à l'intérieur de lui comme s'il s'agissait d'un nouveau territoire étrange, merveilleux, poussant à l'intérieur un peu plus, et un peu plus encore.

 

"Comme c'est curieux... c'est comme si je touchais tes organes..." Jing semblait avoir trouvé une sorte d'immense plaisir avec cette recherche horrifiante, ses yeux brillant d'une lumière radieuse, murmurant dans sa barbe, "C'est comme si je pouvais tout contrôler... j'ai l'impression que je ne peux pas être plus près de toi que ça."

 

Des larmes glacées glissèrent sur les joues de Lu Cang, tombant silencieusement sur le sol en bois du couloir. Le cœur de Lu Cang débordait d'un chagrin irrémédiable : il le savait, même s'il pouvait passer demain le sixième tour de la compétition, même s'il pouvait échapper à cet homme, même si c'était leur dernière rencontre...

 

Cependant... le corps qui a été touché et senti par toi aussi profondément que ça.... toute ma vie... je crains de ne jamais pouvoir oublier cette paire de mains imprégnées de désir et de douleur aussi lourdes qu'une montagne !

 

💙💜🖤💛💚🧡🤎🤍

 

Notes de la traductrice : 📑

 

(1) Restaurant - la meilleure traduction que j'ai pu trouver est restaurant, bien que le texte original était (酒楼 = Jiǔ lóu = tour à vin/restaurant.) Fondamentalement, les plus grands restaurants de la Chine ancienne où beaucoup de gens vont boire sont des "tours" hautes de deux ou parfois trois étages. On les appelle des "tours à vin" mais en réalité ce ne sont que des restaurants 🥢 où beaucoup de mecs vont boire 🧉 et faire la fête 🥳, pas au même niveau que les tours de pagode. Ci-dessous des photos de restaurants à étages.

(2) Vin (酒 = Jiǔ = alcool) - la traduction courante de 酒 est "vin" 🍷, mais en réalité, cela désigne simplement n'importe quel type d'alcool 🍺. L'alcool 🥃 semble extrêmement scientifique et ne convient pas aux romans, mais dans la Chine ancienne, ils utilisent le terme général 酒 🍹, en spécifiant uniquement en cas de besoin, car l'alcool 🍸 de la Chine ancienne est à peu près, à toutes fins utiles, du vin de riz 🍶.

 

(3) Liang (两 = Liǎng) - oui, c'est l'unité monétaire 💴, mais le liang est vraiment une mesure de poids ⚖️, 1 liang = 50 grammes.

 

(4) Nu'er Hong (女儿红 = Nǚ'ér hóng = fille rouge) - Erhong est un célèbre vin 🍷 traditionnel local de la ville de Shaoxing, province du Zhejiang. Il appartient au vin de riz jaune dans le vin fermenté. Il est fermenté avec du riz gluant 🍚 et contient beaucoup d'acides aminés nécessaires au corps humain. L'histoire de la marque Nurhong fondée sous la dynastie Jin est transmise depuis des milliers d'années. Dès 304 après JC, Jihan de Shangyu sous la dynastie Jin a écrit "La forme des plantes et des arbres dans le sud" que le vin des femmes et le vin rouge de la fille étaient les articles indispensables pour que les filles de familles riches épousent des fils dans l'ancien temps. Avant le mariage scellez soigneusement le pot et enterrez-le sous l'arbre à osmanthus dans le jardin, comme pour le cacher profondément. Cette coutume est suivie depuis les temps anciens à Shaoxing, Zhejiang. Lorsque sa fille se marie à l'âge de dix-huit ans, elle utilise le vin comme cadeau 🎁 de dot et l'envoie à la maison de son mari. Selon les anciennes règles de Shaoxing, les trois premiers bols de vin prélevés sur l'autel doivent être présentés respectivement au beau-père, au père biologique et à son mari (de la belle-fille), ce qui implique l'espoir de longévité, de bonne santé et prospérité pour la famille. Ci-dessous deux photos de jarres Erhong.

(5) Formations (阵势 = Zhènshì = formation) - d'accord, donc les écrivains Chinois de kung-fu ont officiellement déplacé les formations du champ de bataille vers les arts martiaux. Autant que je sache, il peut y avoir deux types de formations (dans le domaine du kung-fu), une formation de combat physique et une formation de labyrinthe. Une formation de combat physique (comme ici) est utilisée pour s'engager dans un combat réel, composé de plus d'une personne, dans lequel les combattants utilisent une combinaison complexe et intelligente de mouvements spécialisés. Les formations d'épées sont les plus célèbres, car les Chinois sont obsédés par l'épée...

 

(6) Sortir son épée en aide si la route était difficile (路见不平,拔刀相助 = Lù jiàn bùpíng, bádāoxiāngzhù = Voyant l'injustice sur la route, dégainez une épée pour aider) - dicton Chinois courant qui fait référence aux personnes qui se démarquent héroïquement pour aider les autres si elles voient quelqu'un en difficulté. Il provient des stéréotypes de héros Wulin qui voyagent au hasard et aident ceux qui en ont besoin.

 

(7) Épée qi (剑气 = Jiàn qì = qi de l'épée) - si vous savez quelque chose sur la culture Chinoise du kung-fu, l'épée 🗡 est considérée comme quelque chose d'assez spécial. Les vrais maîtres de l'épée ⚔️ considèrent leur épée comme un compagnon, un être connecté à leur cœur 💖 presque comme s'il était vivant. Par conséquent, le qi de l'épée est différent du qi normal, puisqu'il s'agit de la combinaison du qi du porteur canalisé par l'épée et de la propre "âme" de l'épée (mais généralement uniquement si l'épée est extrêmement puissante ou bien faite).

 

(8) Nos/mes - d'accord, la raison pour laquelle il s'arrête ici n'est pas parce qu'il trouvait étrange de dire "mes vêtements", mais la formulation originale etait "本大...我 = Běn dà...wǒ" "本大..." c'est la référence inachevée de Lu Cang à lui-même comme vraisemblablement "本大王 = Běn dàwáng = nous, le roi" (puisqu'il a l'habitude d'être le roi des bandits). Ensuite, il change la façon dont il s'adresse au milieu et passe à  "我 = Wǒ," le mot commun pour "je, moi, mes."

 

(9) Chemise - la couche intermédiaire se compose d'une "chemise 👔 = 衬衣 = Chènyī" et d'un "pantalon = 裤 = Kù quand il est serré/à pince et 袴 = Kù quand il est large", ensuite on ajoute un "peignoir = 袍= Páo", mais il est souvent traduit par "robe" faisant référence au "汉服 = Hànfú = vêtement des Han" par dessus en guise de vêtements extérieurs. Ci-dessous deux schémas descriptifs.

(10) Quel genre de dieu - j'utilise dieu parce que cela semble moins gênant, mais la formulation originale est "何方神仙 = Héfāng shénxiān", ce qui signifie à peu près "l'immortel venant d'où." Le terme "神仙 = Shénxiān = immortel" est vaguement utilisé en Chinois, mais vous êtes aussi un 神仙 si vous avez juste des qualités célestes. Il y a BEAUCOUP de 神仙 dans la mythologie Chinoise, mais seuls les plus importants peuvent être assimilés aux dieux de la mythologie occidentale. Je sais que cette hyperbole semble exagérée, mais comme le "dieu" en référence n'est pas vraiment extrêmement pieux, c'est en fait une expression courante que les Chinois utilisent.

 

(11) Petit frère Zhen - je ne sais vraiment pas pourquoi l'auteur a soudainement décidé de changer la façon dont Lu Cang s'adresse à lui.

 

(12) La lune... le quinzième jour - en raison de l'obsession de la lune 🌖 que les anciens Chinois avaient, le calendrier lunaire est basé sur le cycle de la lune 🌑, donc le quinzième jour de chaque mois est le moment où la lune est la plus ronde 🌕.

 

(13) Couloirs chinois - rappelez-vous, ils sont à l'extérieur et n'ont pas de murs, seulement des piliers pour maintenir le toit en place !

 

(14) Bancs de couloir - de nombreux couloirs Chinois anciens avaient des bancs le long des balustrades latérales.

 

(15) Avoir (有了= Yǒule = avoir) - en Chinois, quand vous dites qu'une femme "a", cela peut signifier (généralement si vous ne précisez pas ce qu'elle a exactement) qu'elle est enceinte.

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